Le Salon National des Collectionneurs est le résultat du rêve d’un homme: Michel Laliberté…

L’homme derrière le rêve

Bien qu’il ne soit devenu collectionneur qu’au cours des années 80, Michel a toujours été ce qu’on pourrait appeler un « ramasseux ». Des jouets de son enfance, en passant par les outils de son père, jusqu’aux jouets de ses propres enfants, Michel a conservé tout au cours de sa vie un tas d’objets qui lui tenaient à coeur et qui lui rappelaient de bons souvenirs. Il avait l’âme d’un collectionneur.

Ces réunions sont en quelque sorte l’ancêtre du Salon; l’étincelle qui alluma en Michel le rêve d’un tel événement.

 

C’est au début des années 80 que sa femme, Denise, offrit à Michel un modèle réduit d’une Corvette 1957. Ce fut la première pièce d’une collection qui comptera, vingt ans plus tard, plus de deux mille voitures miniatures. Une passion était née.

Ce que Michel aimait le plus dans le fait de collectionner, c’était les rencontres qu’il faisait avec d’autres collectionneurs (qui devenaient vite de bons amis) pour discuter et échanger des petites autos. Presque toutes les fins de semaine, le sous-sol de Michel, aux allures de musée, se transformait le temps d’une soirée en café rencontre, où quelques collectionneurs et amis de la famille se réunissaient pour partager leur passion commune. Ces réunions sont en quelque sorte l’ancêtre du Salon; l’étincelle qui alluma en Michel le rêve d’un tel événement.

La réalisation du rêve

Au cours de l’année 1994, Michel Laliberté entama les démarches nécessaires à la réalisation d’un salon qui réunirait des dizaines de collectionneurs de toutes sortes dans le but d’exposer, de vendre, d’acheter et d’échanger leurs items de collection. Après plusieurs mois de recrutement de collectionneurs et de négociations avec différents centres de congrès, Michel vit finalement son projet se réaliser. En effet, le 30 mars 1996, au Pavillon Thématique du Village Québécois d’Antan de Drummondville (qui sera la résidence officielle du Salon jusqu’en 2002), ouvrit le premier Salon National des Collectionneurs de Drummondville.

Cette première édition, qui comptait environ 75 exposants, attira 1000 visiteurs. Depuis, le Salon n’a jamais cessé de grandir. En 2002, Michel mit fin à 7 ans de collaboration avec le Pavillon Thématique de Drummondville pour installer son Salon au Pavillon des Pionniers de Saint-Hyacinthe. Malheureusement, il n’aura jamais la chance de voir son Salon dans cette nouvelle ville.

Michel Laliberté rendit l’âme le 19 novembre 2002 après plusieurs années de combat contre le cancer. Il passa le flambeau à sa femme Denise Laliberté et à François Bellerose, collectionneur et ami. En 2003, pour sa première année à Saint-Hyacinthe, le Salon National des Collectionneurs de Drummondville changea de nom pour devenir Salon National des Collectionneurs Michel Laliberté. Par la suite, Raymond Tessier se joindra à Denise Boisvert comme co-organisateur.

En 2023, après plusieurs années à la barre de l’événement, Denise Boisvert ainsi que Raymond Tessier décide de céder les droits du Salon National des Collectionneurs à Antique Promotion Inc / Sébastien Cauchy. Ce dernier a exposé depuis les débuts au salon. Sébastien Cauchy a également exposé dans de nombreuses expositions d’antiquités et de collection au Québec et en Ontario. Avec son expérience, la nouvelle organisation veut amener le Salon National des Collectionneurs à un nouveau niveau, en faire une grande fête pour tous les collectionneurs. 

Aujourd’hui, avec ses quelques 170 kiosques exposants provenant des quatre coins de la province et ses 45 tables de collectionneurs, le Salon National des Collectionneurs Michel Laliberté est de loin le plus grand événement du genre au Québec.

 

… le Salon National des Collectionneurs de Drummondville changea de nom pour devenir Salon National des Collectionneurs Michel Laliberté.